mardi 29 juillet 2008

Qu'en est-il ?



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On raconte bien des choses à propos de l’Orient, celui-même rapporté sous maintes formes en nos contrées par le grand Marco Polo. Il passa par la Chine, avant de reprendre la route de la Soie, sur ordre d’un Empereur mongol petit-fils de Gengis Khan. Depuis cette lointaine époque, la Chine ne cessa de déchaîner passions et controverses, tour à tour admirée, enviée, décriée, accusée, à tort et à raison, aujourd'hui plus que jamais pour les raisons que l'on sait.


Ces témoignages, surtout dans le contexte actuel, nous voulions sans doute les vérifier, les toucher, les caresser d’un peu plus près. Alors se dessina ce périple, préparé dans les rires et les yeux perdus dans les nuages. Mais mûrement réfléchie fut l’épopée que nous engageons là, consciemment installée au coeur de cet été de tous les regards, de toutes les démonstrations et de tous les mythes désavoués.

En quête de l'ancestrale et de la nouvelle Chine : Davi & Rémi, deux tranches de rêveurs qui s’animent à la fois de la frénésie découvreuse, et du calme attachement à l’observation, à l’attention et au charme des tableaux d’hier et d’aujourd’hui. Ainsi soit-il, et comme le disaient nos ancêtres Cadets de Gascogne, de Guyenne, voire périgourdins, ardents mais courtois d’entre les hardis : « Noun soum d’aci », nous ne sommes pas d’ici… Vous accorderez-nous la couche et le couvert, Messeigneurs ?

À l’instar de notre précurseur, nous tâcherons d'avoir l'œil neuf, tant neutre qu'averti, mêlant innocence et conscience pour un abord sincère. Ainsi, comme l’illuminé et audacieux vénitien, méditerranéen comme nous, nous mêlerons volontiers à ce récit de voyage, pour lui rendre son fantastique surnaturel, les marques légendaires que nous y croiserons, nées de l’imaginaire de ces peuplades. Quoi de plus naturel pour des gascons que de s’attacher au plus alambiqué mais authentique état des Choses et des Dires, tels qu’on les aime savoir ?

Croisés le temps de quelques mois en notre capitale viticole, nous fûmes quatre amis à se promettre de se retrouver toujours, ici ou ailleurs, demain ou dans cent ans, pour partager ces paisibles instants, dont nous ne permettons à quiconque de douter de l’éternité. Nos pensées vont à nos deux compères, dits le Joyeux et le Rirus.

Pour cette fois, ce sera donc la Chine, la vaste, longue et folle farandole, qui vient de loin et fonce droit devant elle. Sur son dos juchons-nous, mes amis, le temps d’une aventure. Et sans nous laisser aveugler par rien, faisons-nous enfin notre propre opinion !


À vos dragons !



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